samedi 19 mai 2012



Littérature : Compte rendu critique
 Felicidad de Jean Molla

Partie narrative

Felicidad : Le monde est divisé en trois puissants Etats : la Grande Europe, la Chinasie et les Etats-Unis d’Australamérique. Felicidad est la capitale de la Grande Europe, une ville dans laquelle le bonheur est un devoir de Citoyen. Il s’agit d’un pays totalitaire dans lequel règne un Président à vie. Les humains de cette société ont conçu des androïdes qu’ils appellent « parumains » et qui ont pour fonction de servir les hommes.
L’histoire débute lorsqu’un important Conseil réunit tous les Ministres ainsi que le Président à vie. Des parumains extrêmement puissants et entraînés, ont attaqué des hommes. Trois d’entre eux sont toujours en fuite. A la suite de ce Conseil, un ministre se fait assassiner. L'heure est grave, Alexis Dekcked est chargé de l’affaire. C’est un lieutenant très perspicace et futé. Il mène l’enquête d’une façon remarquable.

Partie informative

Ce livre a été écrit par Jean Molla, né en 1958 au Maroc, il réside aujourd’hui en France et est auteur pour la jeunesse. Il fait des études de lettres à Tour et à Poitiers et ne commence réellement à écrire qu’en 2000. Cinq ans plus tard, Felicidad voit le jour. Ce titre signifie bonheur en espagnol. Le roman est dédicacé à Philip K. Dick et à Ridley Scott, il rend hommage à ces deux hommes : le premier étant l’auteur du livre Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? et le second, étant le réalisateur de l’adaptation cinématographique de ce livre: Blade Runner. Dans le livre de P.K. Dick, il existe également des êtres conçus pour servir l’homme. Nous pouvons faire le parallèle entre les deux personnages principaux : l’inspecteur chargé de l’enquête dans le livre se nomme «Mr. Dekcked » et celui du film se nomme « Mr. Deckard ». Récit de science-fiction, ce livre contient également une pointe de roman policier. Je le définirais comme étant une anti-utopie: on constate dès les premières lignes qu’ils ne sont pas heureux dans cette société de contrôle.

Publié aux Editions Gallimard Jeunesse, ce livre est sorti dans la collection Pôle fiction. Cette collection est destinée aux adolescents et aux jeunes adultes. L’éditeur l’a créée pour pouvoir éditer en format Poche tous les titres de son catalogue, trop complexes pour la collection Folio Junior. Il s'agit essentiellement de valeurs sûres. Elle permet de découvrir de grands auteurs pas toujours célèbres mais reconnus pour leur originalité et la qualité de leur écriture.

Le livre ne contient pas de préface, on ne peut donc pas statuer objectivement sur les intentions de l’auteur.

Partie argumentative

Tout d’abord, il s’agit d’un sujet déjà bien connu et qui a été exploité dans plusieurs œuvres (plusieurs romans d’Isaac Asinov, l’inventeur des Trois lois de la robotique, Philip K. Dick bien sûr, et quelques films I, Robot qui m’est venu en tête à la simple vue de la première de couverture, Blade Runner). Les robots sont asservis et finissent par se révolter. Par contre, Felicidad diffère dans la manière dont les événements se produisent et surtout par qui ils sont dirigés. Il y a un travail de la part de l’auteur pour donner au lecteur quelques indices au fil des pages mais il ne dévoile pas tout. L’enquête menée par Dekcked est habile et ressemble aux enquêtes traditionnelles (indices, pistes, interrogations, réflexion, …).

Ensuite, l’auteur aborde différents thèmes, l’esclavage en est un des principaux, la liberté -qui en découle-, la politique puisqu’il évoque ici les défauts d’une société totalitaire, les avancées technologiques et surtout médicales avec la génétique qui s’est considérablement développée et qui change profondément toute la structure sociétale et sociale, le bonheur bien évidemment qui est, en apparence, la plus grande préoccupation du pouvoir en place et enfin un thème qui découle de l’esclavage, il s’agit du renforcement des différences. Le gouvernement met en place un système qui est propice au cloisonnement entre les humains et les parumains. Il évoque également la censure littéraire qui est un thème assez récurent dans les romans de science-fiction (Farhenheit 451 est centré sur ce thème). En ce qui concerne le message de l’auteur, J. Molla essaie de nous montrer ce que donnerait une société dans laquelle le président est élu à vie et où la génétique se développe sans limite de plus en plus rapidement.

A chaque nouveau chapitre, l’auteur a inséré des passages de livres ou discours politiques, philosophiques à propos de la société dans laquelle les personnages vivent. Il donne ainsi au livre un aspect plus authentique, une impression de réel si on se laisse prendre au jeu le temps de la lecture.

L’écriture est simple, voire trop simple. Bien sûr, il s’agit d’un roman pour adolescent mais même pour eux, j’ai bien peur qu’elle ne le soit. Le texte ne fait apparaître aucune musicalité.

En conclusion, la chute est très bien amenée tout au long du récit ce qui compense le fait que le sujet ait été abordé à plusieurs reprises. L’auteur insère des effets d’authenticité qui donnent lieu à une plus grande implication de la part du lecteur. En revanche, le style et la forme ne sont pas les aspects les plus développés du roman.


3 commentaires:

  1. Quels sont les caractéristiques physique de Dekcked ?
    Quel est son parcours dans le livre ?
    Quel est le sort de la race humaine dans le livre ?
    Merci des réponses que vous apporterez ! ;)

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  2. quel mot pourrait définir la société dans laquelle évolue le hero ?
    Quel est l'évolution du héro au long de l'histoire ?
    Pourquoi le roman appartient-il à la science fiction ?
    Je n'ai pas compris le livre et j'aimerais plus d'explications svp. Merci d'avance !

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    1. Moi aussi je n'ai vraiment rien compris le vocabulaire et vraiment difficile et franchement j arrive pas a faire les résumer de chapitre

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