Littérature : Compte rendu critique
Felicidad de Jean Molla
Partie narrative
Felicidad : Le monde est divisé en trois
puissants Etats : la Grande Europe, la Chinasie et les Etats-Unis d’Australamérique.
Felicidad est la capitale de la Grande Europe, une ville dans laquelle le bonheur
est un devoir de Citoyen. Il s’agit d’un pays totalitaire dans lequel règne un
Président à vie. Les humains de cette société ont conçu des androïdes qu’ils
appellent « parumains » et qui ont pour fonction de servir les
hommes.
L’histoire débute lorsqu’un important
Conseil réunit tous les Ministres ainsi que le Président à vie. Des parumains
extrêmement puissants et entraînés, ont attaqué des hommes. Trois d’entre eux
sont toujours en fuite. A la suite de ce Conseil, un ministre se fait
assassiner. L'heure est grave, Alexis Dekcked est chargé de l’affaire. C’est un
lieutenant très perspicace et futé. Il mène l’enquête d’une façon remarquable.
Partie
informative
Ce livre a
été écrit par Jean Molla, né en 1958 au Maroc, il réside aujourd’hui en France
et est auteur pour la jeunesse. Il fait des études de lettres à Tour et à
Poitiers et ne commence réellement à écrire qu’en 2000. Cinq ans plus tard, Felicidad voit le jour. Ce titre signifie bonheur en espagnol. Le roman est dédicacé
à Philip K. Dick et à Ridley Scott, il rend hommage à ces deux hommes : le
premier étant l’auteur du livre Les
androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? et le second, étant le
réalisateur de l’adaptation cinématographique de ce livre: Blade Runner. Dans le livre de P.K. Dick,
il existe également des êtres conçus pour servir l’homme. Nous pouvons faire le
parallèle entre les deux personnages principaux : l’inspecteur chargé de
l’enquête dans le livre se nomme «Mr. Dekcked » et celui du film se
nomme « Mr. Deckard ». Récit de science-fiction, ce livre
contient également une pointe de roman policier. Je le définirais comme étant
une anti-utopie: on constate dès les premières lignes qu’ils ne sont pas
heureux dans cette société de contrôle.
Publié aux
Editions Gallimard Jeunesse, ce livre est sorti dans la collection Pôle
fiction. Cette collection est destinée aux adolescents et aux jeunes adultes.
L’éditeur l’a créée pour pouvoir éditer en format Poche tous les titres de son
catalogue, trop complexes pour la collection Folio Junior. Il s'agit essentiellement
de valeurs sûres. Elle permet de découvrir de grands auteurs pas toujours
célèbres mais reconnus pour leur originalité et la qualité de leur écriture.
Le livre ne
contient pas de préface, on ne peut donc pas statuer objectivement sur les
intentions de l’auteur.
Partie
argumentative
Tout
d’abord, il s’agit d’un sujet déjà bien connu et qui a été exploité dans
plusieurs œuvres (plusieurs romans d’Isaac Asinov, l’inventeur des Trois lois
de la robotique, Philip K. Dick bien sûr, et quelques films I, Robot qui m’est venu en tête à la
simple vue de la première de couverture, Blade
Runner). Les robots sont asservis et finissent par se révolter. Par contre,
Felicidad diffère dans la manière
dont les événements se produisent et surtout par qui ils sont dirigés. Il y a
un travail de la part de l’auteur pour donner au lecteur quelques indices au
fil des pages mais il ne dévoile pas tout. L’enquête menée par Dekcked est
habile et ressemble aux enquêtes traditionnelles (indices, pistes,
interrogations, réflexion, …).
Ensuite, l’auteur
aborde différents thèmes, l’esclavage en est un des principaux, la liberté -qui
en découle-, la politique puisqu’il évoque ici les défauts d’une société
totalitaire, les avancées technologiques et surtout médicales avec la génétique
qui s’est considérablement développée et qui change profondément toute la
structure sociétale et sociale, le bonheur bien évidemment qui est, en
apparence, la plus grande préoccupation du pouvoir en place et enfin un thème
qui découle de l’esclavage, il s’agit du renforcement des différences. Le
gouvernement met en place un système qui est propice au cloisonnement entre les
humains et les parumains. Il évoque également la censure littéraire qui est un
thème assez récurent dans les romans de science-fiction (Farhenheit 451 est centré sur ce thème). En ce qui concerne le
message de l’auteur, J. Molla essaie de nous montrer ce que donnerait une
société dans laquelle le président est élu à vie et où la génétique se développe
sans limite de plus en plus rapidement.
A chaque
nouveau chapitre, l’auteur a inséré des passages de livres ou discours
politiques, philosophiques à propos de la société dans laquelle les personnages
vivent. Il donne ainsi au livre un aspect plus authentique, une impression de
réel si on se laisse prendre au jeu le temps de la lecture.
L’écriture
est simple, voire trop simple. Bien sûr, il s’agit d’un roman pour adolescent
mais même pour eux, j’ai bien peur qu’elle ne le soit. Le texte ne fait
apparaître aucune musicalité.
En
conclusion, la chute est très bien amenée tout au long du récit ce qui compense
le fait que le sujet ait été abordé à plusieurs reprises. L’auteur insère des
effets d’authenticité qui donnent lieu à une plus grande implication de la part
du lecteur. En revanche, le style et la forme ne sont pas les aspects les plus
développés du roman.
Quels sont les caractéristiques physique de Dekcked ?
RépondreSupprimerQuel est son parcours dans le livre ?
Quel est le sort de la race humaine dans le livre ?
Merci des réponses que vous apporterez ! ;)
quel mot pourrait définir la société dans laquelle évolue le hero ?
RépondreSupprimerQuel est l'évolution du héro au long de l'histoire ?
Pourquoi le roman appartient-il à la science fiction ?
Je n'ai pas compris le livre et j'aimerais plus d'explications svp. Merci d'avance !
Moi aussi je n'ai vraiment rien compris le vocabulaire et vraiment difficile et franchement j arrive pas a faire les résumer de chapitre
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